HUMEN - Groupe des humanités environnementales
Parmi les membres et les chercheur·e·s associé·e·s du CESIR, un certain nombre mène des recherches sur les territoires et les questions environnementales. Ils·elles étudient les terres abîmées, polluées ou en voie de régénération, les sites qui font l’objet d’une transition dite écologique et plus généralement, ils·elles s’intéressent aux lieux contestés ou aux lieux dont émergent les contestations, et aux paysages qui sont en prises avec des transformations réalisées au nom de l’économie ou d’un meilleur avenir, qu’il soit vert ou autre.
L’approche est celle des humanités environnementales c’est-à-dire qu’elle est nourrie des acquis des sciences sociales et humaines, tout particulièrement l’anthropologie, l’histoire et la philosophie, mais aussi des enseignements fournis par les sciences du vivant (éthologie, botanique, …) et par les géosciences ou sciences de la Terre. En outre, afin de rendre compte des dynamiques qui sont à l’œuvre dans la dégradation et la destruction de l’environnement, les humanités environnementales lient la critique du capitalisme à celle du (post-) colonialisme et du patriarcat.
HUMEN s’insère dans un réseau d’échanges qui comprend d’autres centres et groupes de recherches tels le GECo – Groupe d’études constructivistes à l’ULB ; le SEED – Socio-économie, Environnement et Développement à l’ULg ; le département d’Anthropologie et de Sociologie à UMons ; le CSI – Centre de Sociologie de l’Innovation à l’Ecole de Mines à Paris ; l’Institut des Recherches en Sciences Sociales de l’Université d’Amsterdam ; le département d’Anthropologie à UCDavis ; la Environment Institute à l’Université de Sydney ; entre autres.
Le groupe a été créé en janvier 2020 et aujourd’hui, y sont impliqué·e·s les chercheur·e·s suivant·e·s : Ariane d’Hoop, Juliette Woitchik et Benedikte Zitouni (responsable d’HUMEN). Ci-dessous, vous trouverez la liste des activités qu’ils·elles organisent, leurs publications et les projets CESIR auxquels ils·elles ont été associé·e·s.