29 juin 2020

Conditions minimales pour une décolonisation de l’espace public

Une nouvelle interpellation sur la décolonialisation dans l'espace public est parue dans Mediapart, le journal d'information numérique, indépendant et participatif. Co-signée par des académiques, artistes, activistes, ce texte appelle au soutien et à la prolongation de ces interventions.

En effet, depuis la manifestation Black Lives Matter du 7 juin dernier, rassemblant à Bruxelles plus de 15.000 personnes contre la négrophobie endémique (et ce, dans le contexte d’un soulèvement anti-raciste mondial suite au meurtre de l'Afro-Américain Georges Floyd par un policier blanc), un ensemble d'activistes et d'artistes sont intervenus, de nombreuses fois et par différents moyens, afin d'interpeller sur le patrimoine colonial qui trône et impose sa version criminelle de l’histoire dans l’espace public. Parmi les multiples actions d’interventions décoloniales : pétitions, textes, déboulonnages, tags, colorations, détournements, happenings, émissions radio, etc.

La décolonisation de l’espace public est donc, en cours et elle n’a attendu, à Bruxelles, ni l’adoption d’un plan régional ni la décision d’une commission d’experts pour transformer les monuments, changer les noms de rue, renommer les boulevards, écrire l’histoire des résistances anti-coloniales, produire tags, graffitis, songs, musiques, installations, visites guidées décoloniales, etc.

Vous pouvez acceder au site de Mediapart et lire l'entièreté du texte ici.